Posté par etoiledelys le 27 février 2009
Je dois laisser les souvenirs de mon enfance
dans la maison où j’ai grandi
ses vieilles pierres les garderont pour l’éternité
et les âmes envolées arpenteront à jamais le temps
laissant derrière elles les traces d’une vie de labeur
elle est fatiguée la maison où j’ai grandi
lasse des caprices des saisons et des hivers trop longs
plus de bruits, plus de cris, plus de pleurs
plus d’histoires à raconter durant les soirées
autour d’un bon feu dans la cheminée
elle s’ennuie la maison où j’ai grandi
les voix se sont tues il ne reste que ce silence insolent
et les souvenirs qui témoignent du temps qui passe
doucement je dois refermer la porte et m’en aller
je dois dire adieu à la maison où j’ai grandi



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Posté par etoiledelys le 23 février 2009
Écrire fait beaucoup de bien à l’âme, rêver aussi. Si les jours sont gris alors cultivons et entretenons nos rêves parce qu’ils sont toujours remplis d’amour, d’espoir et de beaux jours. Je l’ai découvert il y a très peu de temps quand je me suis enfin décidée à créer ce blog. Il reflète mes pensées les plus intimes, mes colères, mes révoltes, mes souvenirs. Ce jardin secret est pour moi un refuge où je me sens bien, libre, libre de penser, d’aimer, et d’être enfin moi avec mes défauts, et mes qualités.
Mais quels défauts ? On me dit sauvage, méfiante, j’éprouve beaucoup de difficultés à faire confiance aux autres, solitaire, farouche. Avant je n’étais pas comme ça, je le suis devenue voilà tout, à force de mensonges, de trahisons. Tu m’empêchais de penser par moi-même, tu m’as étouffé pendant de trop longues années. Mais tu ne m’as jamais écouté lorsque j’ai essayé de te parler de mes angoisses, de mes inquiétudes, de mes peurs. Et puis j’ai l’impression que j’étais transparente et que je parlais à un mur. Alors je préférais me plonger dans mon silence, dans ma solitude. Je t’ai même dit que je préférais cette solitude là plutôt que la solitude à deux et que tu pouvais partir avec elle.
Dans ma mémoire sont gravées à jamais des blessures profondes et qui laisseront des cicatrices. J’ai l’impression que jamais plus je ne saurais aimer à nouveau. tant je me sens détruite à l’intérieur de moi.
Tant d’années passées à essayer de construire quelque chose dans ma vie, mais aujourd’hui j’emploie le mot échec, échec de nous, puisqu’il n’y a plus de nous.
Je ne sais pas ce que me réserve l’avenir, si je vais faire surface un jour, la seule chose que je sais aujourd’hui c’est que je dois continuer ma route. Je suis arrivée à la moitié de ma vie mais il ne me reste que la moitié de moi, l’autre moitié n’est plus…



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Posté par etoiledelys le 22 février 2009
Je viens de voir un reportage à la télé sur les éléphants en Thaïlande que l’on emprisonne, que l’on blesse à coup de matraques, que l’on torture à coup de haches. Ligotés, enchainés, entravés, durant des jours et des nuits, sans nourriture, sans boire, ils sont battus par les hommes. Pour les obliger à se soumettre, à obéir, et tout ça pour le tourisme ! Pour qu’ils deviennent dociles et qu’ils obéissent au doigt et à l’œil, on leur fait faire n’importe quoi, lancer des fléchettes sur des ballons, jouer au foot ! Et quoi d’autre encore ! Tout ça pour épater les touristes ! Encore mieux, on les drogue avec des sédatifs pour les calmer et inhiber totalement leur comportement naturel ! Non mais je rêve !
Si vous aviez vu leur regard à la fois vide, triste, implorant, suppliant. Je n’oublierai jamais ce regard. C’est ignoble, indigne, horrible ! ! ! Alors STOP ! Je suis révoltée par toutes ces bassesses humaines ! Quelle honte !


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Posté par etoiledelys le 22 février 2009
Amoureuse de la poésie je suis
pensées du cœur et de l’âme
au gré de mon imagination la nuit
je rêve d’un monde sans larmes
Je suis romantique et fleur bleue
mon cœur est sensible et fragile
espérant grand amour vertigineux
mais ma vie est triste et sans idylle
solitude de mon cœur douloureux.


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Posté par etoiledelys le 22 février 2009
Ce soir la musique m’accompagne, des voix étranges
des voix d’anges, mystérieuses et profondes
elles m’entrainent dans mes rêves où j’aime me réfugier
je me laisse aller et je me sens légère je m’envole
là haut, très haut, et je frissonne au son de cette musique
au son de ces chants envoûtants et magnifiques
elles me transportent au paradis des anges
il n’y a a plus rien que la musique et moi
rêve en bleu, rêve merveilleux, comme du velours
je flotte dans une infinie douceur une infinie tendresse
quel beau voyage..


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Posté par etoiledelys le 18 février 2009

Si j’étais un océan j’engloutirais toute la misère
mais je ne suis que moi et je vous offre des fleurs
si j’étais la pluie je serais des pétales de roses
mais je ne suis que moi et vous offre la douceur
Si j’étais musicienne mes notes seraient magiques
mais je ne suis que moi et je vous offre un sourire
si j’étais un peintre je repeindrais le monde en bleu
mais je ne suis que moi et je vous offre mon amitié
Si j’étais un paysage je serais un jardin d’éden
mais je ne suis que moi et je vous offre la tendresse
si j’étais une étoile filante je veillerais sur les amoureux
mais je ne suis que moi et je vous offre ces mots sucrés


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Posté par etoiledelys le 18 février 2009
Tu es parti tu l’as décidé, pour vivre une autre histoire, ton histoire, avec une autre. Sans rien me demander, sans rien me dire, sans explication, Tu n’en as pas le courage ou tu t’en fiches. Tu te fiches de ce que je peux penser, ce que je peux ressentir. Tu ne penses qu’à toi, qu’à elle, d’ailleurs tu as toujours pensé qu’à toi. Tu n’as jamais vraiment su ce que signifie le mot partage d’ailleurs. Si je me suis enfermée dans mon silence c’est que j’avais une raison. J’ai pourtant essayer de te parler, mais tu as un cœur de pierre, rien ne peut t’émouvoir, tu ne laisses rien paraître ou seulement que ton orgueil de mâle, ta force ! Parlons en de ta force ! Tu ne sais aimer qu’avec ton côté macho ! Je la plains ! Tant pis elle verra bien. Elle apprendra à mieux te connaître, à mieux te cerner.
Elle verra que tu ne penses qu’à toi, mais saches qu’on ne peut pas obliger les gens à penser comme toi, à aimer ce que tu aimes toi, à être du même avis que toi. Il faut penser comme toi, aimer ce que toi tu aimes. Ce n’est pas comme ça qu’on aime.
Lorsque j’ai découvert ce secret de famille la seule chose que tu as su me dire c’est je ne veux pas me mêler de cette histoire, ce n’est pas mon problème. Merci pour ton aide ! Elle m’a fait un bien fou !
Tu m’as complètement démoli, anéanti, je ne peux plus avoir confiance en qui que ce soit, en la vie, aux hommes, tu m’as fait trop mal. Tu me laisses avec mes doutes, mes blessures, mes souffrances, mais saches que je me sens libre, délivrée, soulagée. Mais je dois avant tout me reconstruire…

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Posté par etoiledelys le 16 février 2009
Peur de cette solitude jour après jour, de ce silence autour de moi, quel sera mon destin ? Quel est mon avenir ? J’ai l’impression de marcher sur un fil, le fil de ma vie, mais je tangue, j’hésite, ma main cherche désespérément à s’accrocher mais n’atteint que le vide et mon regard se trouble.
Mais il faut que je sois forte je dois me battre et faire face, je n’ai pas le choix. Mais ce monde dans lequel je vis est trop austère pour moi, je ne le comprends pas. Je dois apprendre à me protéger avant tout, sinon je ne m’en sortirais pas. Mais l’avenir me fait si peur.
Mais pourquoi faut-il se battre ? Pour exister ? Oui mais pour qui ? Dans quel but ? Je n’ai pas de but, je n’ai plus de repères.
Aujourd’hui j’ai l’impression qu’une mini tornade s’est abattue et a tout balayé. Tout est à refaire, repartir à zéro, il me faudra du temps pour tourner la page.
Mon cher journal, il n’y a qu’à toi que je peux confier mes secrets, je ne veux pas me lamenter auprès des miens, et puis à la maison on ne parlait pas de ces choses là, enfant on m’a appris à contenir mes sentiments à ne pas se laisser gagner par les émotions, et encore moins les montrer. Oui mais aujourd’hui je n’en peux plus, et je dois évacuer ce trop-plein qui m’empoisonne et m’empêche de vivre sereinement. Mais c’est si difficile…

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Posté par etoiledelys le 14 février 2009
Les feuilles mortes crissent sous mes pas, un vent glacial me frappe le visage, au bout de l’allée, la maison de mes souvenirs d’enfance. Des premières jonquilles apparaissent timidement, et je me souviens… Je me souviens de ces bouquets, Maman, que tu aimais tant, et que je t’offrais en disant, »pour toi Maman que j’aime » et tu me regardais avec un sourire radieux et du disais » merci ma fille ». Je me souviens des bouquets de violettes et des fleurs des champs, je n’arrêtais pas d’en ramasser pour te faire plaisir, des marguerites, des pâquerettes, pour te voir sourire, et voir le bonheur dans tes yeux. Tu me manques Maman…
Et toutes ses photos noir et blanc amassées dans une boîte en carton que j’ai retrouvée, des photos d’autrefois, de toi, de Papa, de nous, des lettres, des livres, mes bulletins scolaires des années collège ! Je ne savais pas que tu les avais gardé ! Très bien en français et science, mais nulle en math ! J’ai toujours eu horreur des maths ! La science j’adorais, j’adore toujours, l’astronomie, la faune, la flore, je dévorais des livres pour apprendre ! J’ai même retrouver un herbier, poussiéreux, mais la poussière conserve les souvenirs, crois- moi Maman.
Mais si tu savais Maman, la maison, la maison se meurt, comme si on l’avait abandonné, elle est fatiguée d’attendre, mais d’attendre quoi ? Le pire pour moi… pour elle…. pour toi Maman.
Pardon Maman !


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Posté par etoiledelys le 11 février 2009
A trop rêver je me perds dans l’insouciance
mes rêves s’en vont et la flamme s’éteint
seule je déambule dans ces couloirs immenses
perdue, ici ou ailleurs, noyée dans mon chagrin
mon âme divague et les mots me persécutent
je n’arrive même plus à écrire mes douleurs
je suis fatiguée de cette interminable chute
j’ai mal je souffre et j’ai peur
je ne trouve plus le sommeil et j’ai froid
je n’écoute que ce silence morbide
je dois apprendre la vie sans toi
je ne sais pas, je ne sais plus, autour de moi le vide


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